Voilà une semaine fort contrastée qui vient de se terminer. Avec un début de semaine des plus couverts —et pluvieux— cela me rappelle à quel point l’énergie est limitée dans mon fourgon. Je parle ici d’énergie électrique principalement. Est-il utile de préciser que je me refuse sauf en cas d’extrême nécessité à « faire tourner le moteur » pour recharger les batteries ? J’espère que cela parait évident à tout le monde…
Mon métier —car oui je travaille— me demande d’utiliser un ordinateur plusieurs heures par jour. Vous savez ce que c’est… Tant qu’il y a du soleil, tout va bien : le panneau solaire fournit assez facilement de quoi suppléer à mes besoins. Mais quand le ciel se couvre d’épais nuages comme c’était le cas en ce début de semaine, et qu’en plus cela dure plusieurs jours d’affilée, on épuise très vite le stock. Et là, chaque utilisation d’un appareil électrique devient un calcul : maintenant ? un peu plus tard en espérant un rayon de soleil ?
Je n’ai eu d’autre solution que de me brancher au secteur pour éviter que les batteries ne chutent trop bas, ce qui les abimerait. Déjà ! Et nous ne sommes qu’en octobre… cela n’augure rien de bon avec le raccourcissement inéluctable des jours. Si, bien sûr, il faut descendre vers le sud !
Alors c’est donc vrai, le sud en hiver, et le nord en été ? C’est un peu téléphoné non ? J’aimerais voir si l’on peut espérer s’en sortir autrement. Mais cette expérience malgré moi, qui n’aura duré que quelques jours avant le retour d’un soleil radieux en fin de semaine, semble montrer à quel point la gestion des énergies intermittentes est un sujet complexe à concilier avec un usage classique et « irréfléchi ». Bon courage pour la transition énergétique.
Je constate également qu’outre le panneau solaire, moi aussi je me sens mieux avec du soleil. Aucune envie de sortir un vélo avec cette grisaille. J’ai du me motiver pour sortir marcher et ne pas rester totalement inactive. Une fois d’ailleurs la pluie m’aura accompagnée sur une bonne moitié de la sortie. Youpi !
Mais heureusement le soleil est revenu en fin de semaine, et la « patate » avec : sorties VTT et rando.
A ce sujet, pour faire suite au chapitre ouvert la semaine passée sur les circuits labellisés « VTT FFC » , j’ai voulu réessayer : un circuit coté noir, pour seulement 23km et 430D+. Selon les critères, pour être coté noir avec si peu de distance et de dénivelé, c’est qu’il doit y avoir des sentiers techniques dedans ! Eh bien… pas du tout. Déjà, il n’y avait pas 430D+ mais 630, une belle erreur, et que des pistes. Mais plus raides à la montée qu’en descente, donc qui pètent les jambes sans offrir la récompense de la descente par sentier ! Décidément, rien à sauver.
Par curiosité, j’ai le lendemain demandé à Komoot de me sortir un itinéraire de distance comparable, et depuis le même point de départ. Il m’a concocté un circuit assez satisfaisant, montant par des pistes parfois raides mais descendant par de belles portions de sentiers, parfois étroits, avec des épingles, des marches… Bref du VTT ! Même si je n’en passe pas la moitié sans mettre pied à terre, ça me met la banane !
Pour finir ce carnet, voici quelques photos du sentier des cascades du Rummel (à faire à pied, car composé presque exclusivement de marches rocheuses…) qui longue la savoureuse, de cascades en cascades, dans un cadre verdoyant et moussu.
Plus quelques autres, je ne pouvais pas ne pas montrer mes vélos 😁
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