Vélo

Je voyage avec mes deux fidèles destriers logés dans la soute de mon fourgon : un vélo de Gravel et un VTT d’enduro. Oui, c’est radicalement différent : c’est précisément pour ça que j’ai ces deux vélos, pour couvrir un large spectre de choses.

Les vélos

L’équipement de base pour rouler

Quelle que soit la pratique cycliste, je pense qu’il y a un minimum d’équipement dont il faut s’équiper pour éviter un accident bête.

Specialized Propero 3 : léger et bien ventilé
Specialized Tactic 3 : léger avec une visière. Le support gopro n’est pas d’origine 😉
Bell 3R avec mentonnière amovible. Il est vendu avec un support gopro mais je l’ai retiré 😉

Le casque est selon moi l’équipement indispensable par excellence (après le vélo, certes). J’utilise selon la pratique trois casques différents :

  • Sur la route et parfois le gravel, c’est le Specialized Propero 3, léger et très ventilé.
  • Sur le gravel et le VTT roulant, c’est le Specialized Tactic 3, dont la petite visière peut être fort agréable notamment en cas de… pluie !
  • Sur le VTT plus engagé, c’est un Bell 3R avec mentonnière amovible. L’avantage de la mentonnière amovible est qu’on peut la retirer pour les sorties moins engagées ou les portions sur pistes forestières.

Ces trois casques sont dotés de la protection MIPS pour mieux dissiper les forces d’impact latéral. Pour l’heure je n’ai jamais eu à vérifier si cela fonctionnait bien, et c’est très bien ainsi.

Van Rysel Roadr 920
Van Rysel Roadr 920 Photoc
Rockrider XC 120 Photoc

Les lunettes arrivent en seconde position juste derrière le casque : elles sont de toutes mes sorties. Les besoins sont assez différents entre une sortie sur des chemins larges et roulants ou la visibilité est globalement toujours bonne, et les sentiers sinueux à la surface incertaine ou l’accroche est plus que douteuse.

Pour le gravel et la route, j’ai opté pour une paire de lunettes Van Rysel RoadR 920 Pro de chez Décathlon. Sans armatures, elles offrent un champ de vision maximal même en position aéro. Très couvrantes également elles protègent bien du vent notamment dans les descentes à fond la caisse. En plus elles ont un look plutôt stylé ! Je les ai en catégorie 3 fixes ainsi qu’en photochromiques.

Pour le VTT j’ai opté pour une paire de lunettes photochromiques dont l’intensité s’adapte en une fraction d’instant à la luminosité ambiance. Sans pile, c’est magique et c’est tellement génial qu’on ne s’en rend absolument pas compte. Mais c’est royal d’avoir toujours une bonne vue aussi bien en sous-bois ombragé qu’en plein soleil l’instant d’après. Ah oui, c’est une paire de XC 120 de chez Décathlon.

Genouillères & coudières Fox D3O Enduro
La veste de protection 100% Tarka
Les gants… que je ne mets jamais

Les protections arrivent en troisième mais se limitent à la pratique VTT. Et encore, je ne raffole pas de les porter mais avouons qu’une gamelle dans les cailloux ça ne fait pas envie alors autant limiter la casse. Genouillères et coudières sont de chez Fox, les Enduro D30. Un bon compromis entre protection grâce à la mousse D30 qui durcit instantanément à l’impact mais reste souple pour pédaler ou simplement piloter sa descente. Si vraiment j’anticipe une sortie à risque, j’ai également une veste de protection qui couvre le buste et le dos (ainsi que les coudes et épaules) : la 100% Tarka.

Scott Crusr
Scott Gravel Pro
Northwave XC

Pour appuyer sur les pédales, c’est mieux d’avoir des chaussures.

Je roule en pédales dites automatiques, celles ou le pied est clipsé dans la pédale. Cela requiert des chaussures adaptées évidemment. J’en dispose de plusieurs paires, notamment pour les différentes saisons. Afin de mutualiser un peu les équipements, les clips sont au format VTT SPD : choix curieux sur route, mais qui fonctionne tout aussi bien à mon niveau, et permet un déclipsage plus facile en VTT.

  • Pour les beaux jours, je roule avec les Scott Crusr : chaussures plutôt bien ventilées, dessus en toile, et plutôt abordables. Elles sont tout à fait correctes quand il faut marcher.
  • Pour les jours d’entre saison, je roule avec les Scott Gravel Pro (un truc comme ça). Moins respirantes que les Crusr, elles sont surtout plus serrées au niveau des orteils ce qui me pose quelques soucis je dois reconnaitre…
  • Pour les jours froids et/ou humides, c’est une paire de Northwave Arctic XC. Elles remontent davantage sur la cheville et offrent une isolation goretex contre la pluie. Toute relative car dans mon cas, l’eau s’infiltre par le manchon supérieur qui n’assure aucune étanchéité. Et j’ai froid aux pieds quand même.
Cuissards
Maillots
Shorts

Et pour finir, on ne va pas rouler à poil… donc sans surprise, j’ai des vêtements. Les cuissards sont partagés —entre les disciplines hein pas avec d’autres personnes— et le reste est spécifique à chaque pratique.

Côté cuissards, les Van Rysel Racer me conviennent bien. Ceux de chez Liv ou Fox sont également validés. En VTT enduro on ajoute un short qui proviendra au choix. de chez Fox ou Endura.

Côté maillot, ce sera encore la gamme Racer Van Rysel pour le gravel et. la route, et plutôt chez Fox ou Endura pour le VTT.

L’équipement optionnel

Veste Goretex Trail
Veste Hiver Van Rysel
Coupe vent. et pluie Van Rysel
Veste mi-saison Van Rysel

Une veste contre la pluie peut s’avérer fort utile quand la météo décide de s’acharner contre vous. La mienne est la Trail de chez Gore Wear, membrane GoreText donc. Avec ça, pas de risque d’être trempée à la première averse. Mais on ne va pas se mentir, si l’eau ne rentre pas, elle a tout de même du mal à s’échapper et en cas de température un peu élevée ou de gros effort, c’est un peu une étuve… La fermeture éclair principale a également un peu tendance à se coincer, ce que je trouve bof bof sur une veste de près de 200€.

Une veste plus chaude pour protéger du vent est également souvent utile. Celle que j’ai est une Specialized dont l’intérieur est molletonné, plutôt efficace contre les éléments —mais pas la pluie. Dotée de deux poches plus un petit compartiment à fermeture éclaire dans le dos, elle remplit son rôle quand les températures baissent.

S’il commence à faire vraiment mauvais, une veste plus chaude s’impose, surtout sur la route pour lutter efficacement contre le vent provoqué par les vitesses folles que j’atteinds 🤓. La Van Rysel trucmuche est fort efficace, avec les empiècements au niveau des poignets pour empêcher le vent de rentrer. Dotée d’une poche à tirette sur l’avant (pour le smartphone) et de trois poches sur l’arrière plus un petit compartiment zippé pour la clé de la maison, elle fait bien son job.

Enfin une veste pour la mi-saison est souvent utile également, pour les moments ou il ne fait pas assez chaud pour rouler en court, et pas assez frais pour la veste chaude. J’ai opté pour une veste Van Rysel, dotée de trois poches arrières et un compartiment zippé plus deux petits rangements latéraux. De quoi emporter plus qu’il n’en faut !

En fonction des besoins, je peux aussi dégainer jambières et coudières. Ainsi que plusieurs couvre-chaussures selon les besoins. Vaste sujet selon ce que l’on en attend ! Je dispose de deux paires, une Shimano une BBB ArcticDuty. Les BBB montent davantage (mi-mollet) ce qui est un vrai plus pour l’étanchéité à l’eau mais elles sont aussi très chaudes. Plutôt pour l’hiver que pour la pluie finalement.

Les sacoches

Les sacoches Bikepacking Ortlieb
Top-tube Vaude
Top-tube Restrap

Quand il s’agit de partir plus d’une journée, ou simplement d’emporter beaucoup (trop) de choses, les sacoches entrent en jeu.

Pour le bikepacking, ou simplement pour transporter vêtements et nourriture sur une sortie longue à la météo incertaine, j’ai choisi la gamme Ortlieb : : sacoche de cintre (9 litres) + poche à accessoires (3,5 litres), sacoche de cadre (4 litres) et sacoche de selle (16,5 litres).

Pour les trajets plus courts, une sacoche de top-tube de chez Vaude (0,7 litres) une Restrap Top-Tube Bag (0.8L) me servent respectivement à transporter un peu de nourriture et le kit de réparation.