Que ce soit en randonnée ou à vélo, parfois une journée ne suffit pas. Et puis, passer la nuit dans la nature, c’est quand même cool ! Même si étant nomade, je passe pas mal de mes nuits dans la nature. Mais c’est quand même différent.
La tente
Pour m’abriter j’ai investi dans une MSR Hubba NX. C’est une excellente tente autoportante (c’est à dire qu’elle tient debout toute seule sans avoir besoin de l’arrimer, même si on l’arrime pour pas qu’elle ne s’envole !). Elle me sert aussi bien en randonnée qu’en bikepacking, avec son poids très contenu de 1,2kg offrant tout de même un beau volume intérieur et une alcove tout à fait honorable. Pour la protéger des attaques du sol je la place toujours sur son footprint, une simple couche supplémentaire qui offre protection et isolation de l’humidité.
Le matelas
Les nuits sont importantes en itinérance pour bien récupérer et affronter la journée qui vient dans les meilleures conditions. Aussi il m’a semblé important d’avoir un confort de couchage au top. Mais en m’encombrant pour autant le stricte minimum. J’ai donc choisi un matelas autogonflant qui évite d’avoir à s’époumoner après une dure journée pour le gonfler puisqu’il fait les trois quarts du travail tout seul, et offre grâce à sa mousse interne un confort assez remarquable. C’est le ZOR de chez Némo, et je dois dire que je suis à chaque fois agréablement surprise du confort qu’il offre en à peine 3cm d’épaisseur.
Le duvet
On ne rigole pas avec le duvet. On va y passer la nuit alors il a intérêt à être bon. J’ai opté pour un Thermarest Hypérion (-6°C) en duvet d’oie pour un poids d’à peine 450g : je crois qu’on est pas mal. Il tient vraiment chaud (trop peut être !), et se compresse dans un espace ridicule.
Un tel duvet ne s’utilise pas sans sac à viande, en soie de préférence. Voilà, donc j’en ai un aussi.
Le panneau solaire
Les panneaux solaires, je connais : c’est la principale source d’électricité pour Marcel. C’est donc très naturellement que je me suis intéressée à cette solution mais en version minimaliste pour recharger les batteries de mes divers gadgets électroniques, que ce soit le GPS Vélo, l’iPhone ou les GoPro.
Evidemment puisqu’il faut les transporter à la force de ses jambes, les panneaux solaires « de randonnée » sont tout petits et donc très peu puissants. Celui que j’ai offre 6W lorsque l’ensoleillement est bon. C’est peu, mais cela suffit à recharger une batterie tampon (powerbank) qui stocke l’énergie quand on peut en produire pour la distribuer quand on en a besoin. Et j’aime autant infliger les « ‘on/off » de recharge du panneau à une batterie de quelques dizaines d’euros plutôt qu’à un iPhone à plus de mille euros.
La popote
Au bivouac, on dort, certes, mais on se ravitaille également. Manger chaud est généralement agréable après une grosse journée, en tous cas moi j’apprécie.
Mon setup est très classique : une petite cartouche de gaz (à visser), un bruleur déporté pour faciliter son placement et éviter que la popote ne se renverse, et une popote en aluminium. Pour manger, une Spork en titane (ouais, ben pourquoi pas, c’est le seul truc que j’ai en titane alors hein !).
Mon réchaud déporté offre une efficacité remarquable en concentrant la flamme tel un réacteur d’avion de chasse : on perd moins de temps et de gaz à chaque utilisation.