Autour du lac de St Point

Voilà un beau souvenir de l’été 2019. Cette balade n’avait jamais vraiment trouvé sa place dans les publications jusqu’ici. A l’occasion du confinement pour lutter contre la propagation du SARS-COV-2 elle m’a pourtant semblé être parfaitement appropriée, comme un souvenir d’une époque qui semble déjà lointaine.

Bien sûr, il y a les les interdictions de circuler pour raisons sanitaires actuelles. Mais il n’y a pas que cela, depuis octobre 2019 et la loi sur les mobilités, les gyrorouoes —entre autres— ne sont plus autorisées sur la chaussée en dehors des agglomérations. Autant dire que cela rend fort difficile ce type de balades, car forcément à un moment ou un autre, il manquera un bout de piste cyclable, une voie verte ne sera pas achevée, ou simplement on se sera trompé d’itinéraire !

L’époque de liberté de circulation semble donc doublement révolue, une part momentanée et une part plus installée.

En attendant, voici le tour des lacs de Saint Point et Remoray en gyroroue, une journée d’août 2019.

J’ai démarré la balade entre les deux lacs, sur un parking acceptant les camping-cars. Les deux itinéraires que j’ai pris sont totalement balisés, à destination des véhicules non motorisés uniquement (lire: exclusion des motorisation thermique, type mobylette, les VAE ou EDPM ne sont pas considérés comme motorisés dans ce contexte).

Les sentiers sillonnent parfois dans les prairies et jouxtent les vaches qui paissent tranquillement au soleil en regardant passer, l’air placide, ces humains décidément étranges. Peut être regrettent-elles les trains à vapeur ?

Au bout de quelques prairies et chemins de traverse on arrive à la commune de Saint Point qui donne son nom au lac. L’activité principale est concentrée autour des berges, avec un camping et des quelques activités nautiques. Je ne m’y attarde pas.

La promenade continue, prenant un peu de hauteur sur les flancs dégagés des montagnes et offrant une belle vue sur le lac. J’en profite pour faire voler le drone. On arrive au lieu-dit les Grangettes. Je m’aventure jusqu’à la base nautique pour tutoyer un peu le lac, mais l’endroit est plein de panneaux d’interdiction divers et variés qui ne me donnent pas envie d’aller voir plus loin. Qu’importe, je continue l’itinéraire.

Le sentier arrive dans une zone plus boisée. Il fait chaud, un peu d’ombre sera la bienvenue. Et j’aime bien les chemins en forêt, je m’y engouffre donc sans hésiter. Erreur ! Ce n’était pas le bon chemin ! Le bois se traverse toutefois plutôt bien, mais me fait chercher un peu la suite du sentier à sa sortie à Oye-et-Pallet.

Après un peu d’hésitation sur la route, je localise l’entrée du sentier qui fera la suite du tour. Cette partie du lac semble plus marécageuse, l’eau est densément occupée par des roseaux ou autres plantes aquatiques. Nous retrouverons bien sûr le lac un peu plus loin, et en profiterons bien puisque le sentier va le longer de près sur une petite distance.

Nous arrivons ensuite au centre Nautique de Malbuisson, attraction manifestement appréciée des vacanciers puisque c’est noir de monde et offre un spectacle de voitures garées n’importe comment… Je continue mon chemin, très peu pour moi ce type d’installations.

Le reste de la boucle se fait à plus grande distance du lac, sur les flancs des montagnes qui le bordent, tantôt à l’ombre des arbres, tantôt sur des prairies.

Je retrouve mon Marcel pour une pause déjeuner —bien qu’il soit 16h— avant de partir pour le second tour, celui du lac de Remoray qui part exactement du même point.

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