Comme un retour aux sources

Le hasard fait bien les choses -bien que la notion de bien soit dans ce contexte souvent discutable. A la faveur des jours plus frais, une réalité fort concrète est venue se rappeler à moi : j’aurai du envoyer mon MacBook Pro en réparation cet été, cela fait depuis l’hiver dernier qu’il réclame que l’on s’occupe de sa batterie…

Mais tant que ça fonctionne, on ne touche à rien -“don’t fix it if it’s not broken” dit-on en développement logiciel. Sauf que si, c’était broken.

Par chance la panne est survenue dans un région qui 1. Dispose d’un Apple Store et 2. Que je connais bien : l’Herault.

Durant le temps de la réparation, qui aura duré une semaine dont 5 jours passés à transporter la machine de et vers le centre de réparation situé à petaouchnok, j’ai pu redécouvrir l’arrière pays Heraultais que j’arpentais il y a maintenant 3 ans avec ma Gyroroue.

Pour ceux qui viennent d’arriver, avant de devenir un escargot qui se déplace avec sa maison j’ai habité Montpellier durant 10 ans. L’Herault, donc.

La gyroroue m’avait donné un excellent prétexte pour m’aventurer à l’époque sur les petites routes de l’arrière pays. Et d’adorer ça !

Me voilà donc de retour dans le secteur Pic Saint-Loup / Lac du Salagou pour une semaine de congés forcés. Avec une météo ma foi convenable, entre nuages, éclaircies et bien sur tramontane. De quoi s’en mettre plein les jambes en Gravel comme en VTT.

Des petites routes, bitumées ou non, il y en a plein dans ce secteur. C’est un régal avec un vélo de Gravel : il y a tout à la fois les beaux paysages et la surface plutôt roulante. Enfin, ça se corse vite et parfois on se fait des frayeurs ! Niveau relief on n’est pas en reste puisque c’est le Piémont du Larzac. Mais entre les vignes on trouve facilement du plus plat également. De quoi de faire des sorties plutôt variées donc.

Les garrigues sont parcourues d’une multitude de sentiers parfaits pour la pratique du VTT, avec certaines portions la foi pas piquées des vers (pour mon ridicule niveau de pilotage en tous cas).

Ce qui m’a d’ailleurs donné l’idée de comparer mes deux vélos sur un parcours identique, principalement pour valider -ou non- mon ressenti face à la « mollesse » du VTT au pédalage… ce sera l’objet d’une prochaine vidéo !

En somme, l’essai est totalement transformé : j’ai adoré avoir le temps de me poser un peu dans ce secteur et pouvoir l’explorer une nouvelle fois d’une manière encore différente.

Suffisamment loin de la côte et de la métropole pour être au calme mais sans être le bout du monde. Ressourçant !

Je vous laisse sur ces quelques images prises durant mes sorties.

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