J’ai commencé la gyroroue avec la Tesla, une roue sportive, puissante, et « pas trop lourde ». Un peu moins de 20kg. Mais à l’autonomie relative, puisqu’il faut recharger tous les 60km environ. Cela permet de belles balades, mais en mode nomade, difficile de tirer cette distance sur plusieurs jours : rien qu’aller faire des courses en ville quand on est garé à 10km, ça fait déjà ⅓ de la charge pour un aller/retour…
Face à ce constat, j’ai ajouté une Monster à mon arsenal. C’était d’autant plus important que j’allais l’emmener avec moi en écosse, ou j’imaginais bien qu’il allait être délicat de recharger à tout bout de champ.
Sauf que, une gyroroue, aussi « monstrueuse » soit-elle, n’est pas un engin conçu pour le franchissement d’obstacles. Enfin, si, on peut franchir des obstacles façon street / trial. Certains sont très doués d’ailleurs ! Ce n’est pas mon cas, et c’est nettement moins évident dans des sentiers un peu sauvages ou bien souvent, on ne peut pas prendre d’élan pour aider ledit franchissement. Il ne reste alors qu’une solution : pousser et porter la machine. Même constat en côté un peu sévère, parfois il faut pousser. C’est surtout vrai avec la Monster d’ailleurs. Et pousser ce parpaing dans une grosse grimpe, c’est une véritable punition.
Sauf que, moi j’aime ça les sentiers un peu sauvages. Alors j’étais un peu frustrée.
Depuis quelques temps, je lorgnais de loin sur les VTT à assistance électriques, les VTTae. Forcément, niveau franchissement, ça n’a rien à voir; c’est même fait pour les chemins sauvages à la base ! Et grâce à l’assistance, la pratique est rendue accessible même sans avoir une forme physique d’athlète olympique. Tout en restant malgré tout une activité physique plus intense que la gyroroue, ce qui ne fait jamais de mal pour conserver un minimum d’aptitudes.
J’ai donc franchi le pas, et vendu la Monster pour prendre un VTTae à la place. En plus de la Tesla est une autre formulation correcte. Un Lapierre Overvolt TR 4.5. Monture destinée à la pratique « trail », c’est à dire au VTT tel qu’on l’imagine finalement : rouler dans les chemins et sentiers, techniques mais sans chercher la descente ou la technicité extrême.
Reste maintenant à trouver comment faire pour réaliser de belles vidéos en utilisant le VTT comme moyen de transport, à l’instar de la gyroroue, tout en ne faisant pas des vidéos DE vtt(*)… rien n’est encore fait, mais je compte bien trouver un moyen d’y parvenir !
Il y a bien plus de détails dans cette vidéo, notamment une présentation du vélo.
(*) Je ne bouderai pas mon plaisir non plus à faire, de temps à autres, une vidéo plus orientée vélo si le sujet s’y prête !
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