Pico Bacún : La descente se mérite

A peine arrivée en Espagne par le col de Somport (en réalité j’ai pris le tunnel mais bref), j’ai été émerveillée par le relief pyrénéen, les crêtes, les falaises… Il fallait que j’aille rouler sur une de ces lignes de crêtes ! Evidemment, je ne suis pas le maitre Alexis Righetti alors je me contenterai de quelque chose qui correspond plus ou moins à mes capacités : les alpages. Pour l’Alsacienne que je suis, tutoyer les 2000m d’altitude c’est du jamais vu !

Alors je me suis dégotée, avec l’aide de Komoot —mais pas que : j’ai étudié plusieurs autres traces GPS avant de ma décider, une ascension sur un sommet local qui ouvrait sur une belle section en ligne de crête avant d’entamer une descente par les sous-bois. Oui, certes, tous disaient qu’il sera obligatoire de porter le vélo sur la dernière section de montée, mais j’ai un vélo électrique alors je monte n’importe quoi !

Enfin c’est ce que je pensais, mais que nenni. C’était effectivement très raide, et impraticable en roulant car mélange de tuiles de pierres, de rocailles et de touffes d’herbes énormes. Bref, j’ai poussé. Même avec l’aide à la marche que propose mon vélo, c’était une véritable épreuve.

Mais arrivée en haut, tout fut oublié aussitôt : c’est tellement incroyable !

S’en suit une descente tout à fait géniale, superbement dessinée, relativement roulante d’abord sur la ligne de crête même si certains passages sont assez raides, puis plus technique dans des sentiers avec beaucoup d’épingles. Une première pour moi : je me suis régalée. Et ai pu constater la faible étendue de mes compétences techniques !

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